L’Islande, 5 fois plus petits que la France mais 98 aéroports sur le territoire

Connue pour ses paysages magnifiques et ses efforts dans la protection de l’environnement, l’Islande est souvent citée en exemple dans la lutte contre le réchauffement climatique grâce à une électricité quasi-exclusivement renouvelable.

Pourtant, il y a bien un point qui pêche, c’est celui du transport aérien ! L’île est effectivement accessible qu’en avion (ou presque) et, même pour les déplacements intérieurs, il est très souvent utilisé.

Petit analyse de ce paradoxe, car cette île est peu peuplée, cinq fois plus petite que la France et elle compte pourtant une petite centaine d’aéroports, soit moins de la moitié de la France !

Se rendre en Islande

L’Islande étant un pays insulaire par excellence, très éloigné des grands centres urbains de l’Europe ou de l’Amérique du Nord, l’avion est bien sûr le moyen privilégié pour se rendre en Islande. C’est sans doute pour cela que, si vous décidez de voyager en Islande, vous prendrez logiquement un vol vers l’Islande à destination de l’aéroport international de Keflavik.

Très bien desservi par plusieurs compagnies dont IcelandAir, cet aéroport vous permet de vous rendre en Islande depuis notamment Paris, Bruxelles, Genève, Bâle-Mulhouse et de nombreuses autres villes en Europe et en Amérique. Pour trouver des vols moins chers, il peut être intéressant de passer par un comparateur de vols de type Easyvols.

Outre l’avion, il est aussi possible de s’y rendre en ferry, mais pour cela, il vous faudra vous rendre au Danemark, puis prendre le bateau pendant plusieurs pour arriver à Seyðisfjörður dans l’est du pays.

Voyager à travers l’île : la voiture ou l’avion

Que vous soyez touriste ou bien local, pour voyager en Islande, vous allez très vite vous rendre compte qu’il n’existe en fait que deux grandes possibilités :

  • La voiture
  • L’avion sur les lignes intérieures

En effet, l’île ne dispose d’aucun chemin de fer et de peu de transports en commun, surtout en hiver (à cause de la neige et des tempêtes, les bus ne peuvent pas toujours circuler). Même le réseau routier est peu développé, car en dehors de la route 1 (ou route circulaire) qui fait le tour de l’île, une grande partie des routes, sont en fait des pistes non goudronnées. Résultat, pour se déplacer de Reykjavik au sud-ouest à Akureyri au nord, il faut compter plus de 5 heures de voiture.

L’absence de train est assez logique, l’île étant très peu densément peuplée (environ 3 habitants au km² contre plus de 110 en France), la géographie étant très mouvementée et le volcanisme actif, la construction de chemin de fer n’aurait pas été très rentable et pratique. Aujourd’hui, un seul projet de chemin de fer est en cours, il s’agit d’une ligne entre l’aéroport de Keflavik et Reykjavik. L’objectif serait de diminuer la circulation sur cet axe très fréquenté.

Beaucoup de vols internes

Pour lutter contre l’isolement géographique des villes et régions éloignées de la capitale, le réseau d’aéroports régionaux s’est fortement développé. On ne compte pas moins de 98 aéroports à travers l’ensemble de l’île, ce qui est conséquent quand on sait que le pays fait 105 000 km² et abrite seulement 340 000 habitants.

Deux compagnies se trouvent sur ce segment, Air Iceland Connect et Eagle Air, et elles continuent de développer le nombre de liaisons intérieures.

Résultat, l’Islande qui consomme aujourd’hui 70% d’énergies renouvelables a pourtant le plus gros taux d’émission de CO2 par habitant. De plus, celui-ci est en forte hausse depuis plusieurs années.

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