7 trésors cachés à explorer en Islande

cascade avant Stuðlagil

L’Islande est devenue depuis quelques années une destination touristiques connue et donc les sites les plus célèbres d’Islande ne sont malheureusement plus un secret. Le Cercle d’Or, le Lagon Bleu et les cascades de la côte sud attirent quotidiennement des milliers de visiteurs, laissant beaucoup de voyageurs ignorer que le pays abrite encore des paysages ou des villages où l’Islande authentique perdure discrètement.

Ces lieux peu fréquentés offrent solitude, nature brute et rencontres qui ne dépendent pas des horaires des bus touristiques. Beaucoup exigent un 4×4, un accès saisonnier ou une surveillance attentive des mises à jour routières de Vegagerðin (road.is), mais la récompense est une immersion dans l’Islande la plus intime.

Ce top 7 vous est donné sans ordre de préférence, de manière aléatoire.

Canyon de Stuðlagil (est de l’Islande)

Encore inconnu avant 2016, le canyon de Stuðlagil a vu sa fréquentation exploser après la diffusion d’images aériennes, mais choisir les bons horaires permet encore de profiter du canyon en solitude. Le chemin de la rive est offre une immersion exceptionnelle entre les colonnes basaltiques hexagonales qui se reflètent dans la rivière turquoise en fin d’été.

La rive ouest propose un point de vue plus sûr mais moins impressionnant. Les sentiers deviennent glissants au printemps, et la descente est déconseillée en conditions glacées.

beau canyon Stuðlagil

Cratère de Ljótipollur (région de Landmannalaugar)

La majorité des randonneurs de Landmannalaugar privilégient Brennisteinsalda ou Bláhnjúkur et ignorent ce cratère spectaculaire. Ljótipollur présente des murs de rhyolite rouge plongeant dans un lac d’un bleu profond changeant selon la lumière. Situé sur une boucle de route F, l’accès nécessite un véhicule à haut dégagement. Le belvédère est idéal pour les photos panoramiques, surtout en août.

Strútslaug (Hautes Terres, près de Mýrdalsjökull)

Atteindre cette source reculée implique une longue marche à travers des plaines de sable noir ponctuées de fumerolles. On y trouve un bassin naturel isolé, chauffé par des ruisseaux géothermiques. La température varie en fonction des pluies récentes, d’où la nécessité de la tester avant de s’y plonger. Sans installation ni vestiaire, c’est un bain à l’islandaise dans sa forme la plus sauvage.

Ancien bain de Hveravellir (entre Langjökull et Hofsjökull)

La plupart des visiteurs se dirigent vers les bains récents et négligent le bassin historique utilisé pendant des siècles par les voyageurs du Kjalvegur. Le site conserverait même des pierres façonnées par le hors-la-loi Eyvindur Jónsson. L’eau a une légère odeur sulfurée mais reste plus douce que les marmites bouillonnantes de Hverir. L’accès se fait par l’ancienne route F35.

Réserve Naturelle de Hornstrandir (Westfjords)

Accessible uniquement en bateau depuis Ísafjörður, Hornstrandir est un monde de falaises abruptes, tanières de renards arctiques et fermes abandonnées. Le trek classique entre Hesteyri et Hornvík traverse une toundra isolée où le brouillard peut surgir sans avertissement. L’équipement de navigation est indispensable.

Hornstrandir falaise

Sentiers de Víknaslóðir (Est de l’Islande)

Ce réseau relie des anses désertes, d’anciennes fermes ovines et des collines de rhyolite aux couleurs changeantes. Les fermes abandonnées transformées en refuges renforcent la sensation d’être hors du temps. L’association des falaises orangées et des prairies de lupins bleutés offre des contrastes uniques.

Aldeyjarfoss (Nord de l’Islande)

Cette belle cascade plus confidentielle est située dans la vallée de Bárðardalur. Aldeyjarfoss chute au milieu d’un amphithéâtre de colonnes basaltiques parfaites. Le chemin d’accès final étant accidenté, de nombreux visiteurs font demi-tour. En fin d’après-midi, la lumière rasante met en valeur la symétrie du basalte.

Chute-dAldeyjarfoss

The Icelandic Punk Museum (Reykjavík)

Installé dans d’anciennes toilettes publiques de Bankastræti, ce musée raconte la scène punk underground de Reykjavík – de ses premiers groupes de garage aux formations brutales des années 1980 qui ont façonné l’identité culturelle de la capitale. Les murs sont tapissés d’affiches de concerts, de fanzines bricolés, d’instruments cabossés et de photos spontanées d’une génération qui a bouleversé les codes bien avant l’essor du tourisme.

Le contraste est saisissant avec les habitudes actuelles des Islandais qui, pendant les longues nuits hivernales, se détendent dans les cafés, regardent des streams d’esport ou jouent occasionnellement à des jeux blackjack en ligne. Le lieu est minuscule mais déborde de personnalité, offrant un aperçu inattendu d’une Islande brute et créative.

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