L’Islande est une destination qui fait rêver de nombreux voyageurs. Et, pour profiter au mieux de ses paysages à couper le souffle, beaucoup choisissent le road trip en van. Mais avant de vous lancer sur les routes islandaises, un minimum de préparation s’impose. Durée du séjour, meilleure période, type de véhicule… voici les points essentiels à connaître avant de partir.
Combien de temps faut-il pour un road trip en Islande ?
L’Islande se prête à différents types de séjours, mais il faut bien comprendre que les distances et les conditions de route ne permettent pas d’aller trop vite. Si vous n’avez que quelques jours, mieux vaut vous concentrer sur une région : le sud de l’île est le plus accessible et le plus riche en paysages emblématiques avec les cascades de Skógafoss et Seljalandsfoss, la plage de sable noir de Reynisfjara ou encore la lagune glaciaire de Jökulsárlón.
Avec une dizaine de jours, on peut étendre son parcours vers les fjords de l’Est ou monter vers le lac Mývatn dans le Nord. Le rythme reste confortable, avec des étapes équilibrées et des pauses pour profiter des sources chaudes, des randonnées ou faire des rencontres. C’est souvent la durée préférée des voyageurs qui veulent voir du pays sans courir.
Pour un voyage en Islande vraiment complet, deux à trois semaines permettent de faire le tour complet de l’île par la Route 1. On peut alors explorer les coins plus reculés comme les Hautes Terres, la péninsule de Snæfellsnes ou les plages sauvages des Westfjords.
Quand faire un voyage en van en Islande ?
La meilleure période pour un voyage en van en Islande se situe entre juin et août. Les routes sont dégagées, les journées longues, les températures plus clémentes, et la plupart des campings sont ouverts. C’est la saison idéale pour profiter pleinement de la liberté qu’offre un van, sans subir les contraintes de la météo. Pour plus de tranquillité, fin mai ou septembre peuvent aussi convenir, à condition d’être bien équipé pour les nuits plus fraîches.
En revanche, un voyage en van est fortement déconseillé en hiver, même si c’est possible, en raison des routes souvent enneigées et du froid intense, difficile à gérer dans un véhicule compliqué à chauffer.
Au niveau de la location du véhicule, le coût sera bien sûr plus élevé en juillet et août et décroitra ensuite ou avant.
Les routes islandaises : Route 1 et pistes F
L’Islande offre une grande liberté de mouvement, mais la topographie du pays impose quelques règles. Il est important de bien se renseigner sur le pays.
La Route 1, aussi appelée « ring road », fait le tour complet de l’île sur environ 1 300 kilomètres. Elle est majoritairement goudronnée et praticable toute l’année, bien qu’elle puisse être temporairement fermée en cas de tempête ou de verglas. Elle traverse les grandes zones d’intérêt touristique et relie les principales villes.
En revanche, les fameuses pistes F (comme la F35 ou la F208) mènent vers les régions les plus sauvages, notamment les Hautes Terres. Ce sont des routes non goudronnées, souvent très caillouteuses, avec des gués à traverser. Elles sont uniquement ouvertes en été (généralement de juin à fin août), et strictement interdites aux véhicules classiques. Un 4×4 est indispensable, tout comme une bonne dose de vigilance.
Avant chaque trajet, jetez un œil au site road.is pour vérifier l’état des routes, et surveillez aussi la météo locale. En Islande, les conditions peuvent changer rapidement, même en plein été !
Préparer son itinéraire : entre logique et coup de cœur
En Islande, l’essentiel n’est pas de parcourir de grandes distances, mais de prendre son temps. Mieux vaut limiter la route à deux ou trois heures par jour pour rester libre de s’arrêter selon son humeur, la météo ou les surprises du paysage : une cascade inattendue, un champ de lave, un troupeau de moutons… ou une aurore boréale qui surgit à la nuit tombée. Un programme trop chargé devient vite pesant, surtout face aux caprices du climat.
Chaque région de l’Islande a sa propre ambiance :
- Le sud concentre les grands classiques : cascades de Skógafoss, plage de Reynisfjara, lagune glaciaire de Jökulsárlón, sans oublier les geysers et le parc de Thingvellir dans le fameux Cercle d’Or.
- L’est, plus reculé, charme par ses fjords paisibles et ses petits villages de pêcheurs.
- Le nord, autour d’Akureyri ou du lac Mývatn, offre une nature plus brute, et la possibilité d’observer les baleines.
- Quant à l’ouest, notamment la péninsule de Snæfellsnes, il combine montagnes, côtes escarpées, champs de lave et ambiance mystique.