Dyrhólaey
Un petit îlot relié par la terre, une arche battue par les flots, des plages de sable noir aux alentours et des glaciers en arrière-plan, c’est le panorama que vous pourrez admirer en vous rendant Dyrhólaey (traduit en français par « l’île haute trou de porte »). Ce site touristique d’envergure est l’un des plus beaux lieux et il se trouve au point le plus méridional de la côte sud de l’Islande.
Note du site :
Note du « Guide Vert »
Un peu de culture…
Ce cap, situé à la pointe sud de l’Islande, se trouve être en fait une ancienne île volcanique. Cette dernière, au fil du temps, des marées, des courants, mais aussi des éruptions volcaniques s’est rattachée petit à petit au “continent” par l’est et l’ouest.
Aujourd’hui, le cap de Dyrhólaey domine du haut de ses falaises de 120 mètres l’océan Atlantique au sud, la lagune de Dyrhólaós au nord et les plages de sable noir à l’ouest et à l’est (et plus précisément la plage Reynisfjara). Cependant, ce qui fait que ce lieu est si connu, c’est sans aucun doute son arche basaltique (en fait sa double arche).
Juste au-dessus, on trouve aussi un joli phare battu par les vents et les éléments (pluies, neige, etc.). Construite tout d’abord en 1910, la première version du phare de Dyrhólaey était en acier de Suède, mais il ne résista pas au temps. En 1927, il est remplacé par un édifice en pierres, toujours debout. Le phare, qui fonctionne toujours avec un signal lumineux toutes les 10 secondes, a été automatisé, ce qui a permis de mettre un petit hôtel en-dessous.
Le lieu est aussi une véritable réserve naturelle pour les oiseaux (qui est d’ailleurs protégée en étant fermée de mai à juin pendant la période de nidification). On y trouve en effet des macareux, des fulmars, des sternes ou des mouettes. Cependant, c’est surtout les milliers de macareux moines, qui nichent sur les falaises qui entourent Dyrhólaey de juin à août et qui attirent les touristes.
La visite
Véritable paradis pour les touristes et les photographes passionnés de paysages et d’oiseaux, la visite de l’arche de Dyrhólaey est donc à faire absolument. Mais attention, comme il s’agit d’une réserve naturelle qui sert à protéger la nidification des oiseaux, il n’est pas possible de s’y rendre entre les mois de mai et juin. La meilleure période restant les mois de juillet et août, car vous pourrez y admirer les fameux macareux. En tout cas, n’oubliez pas le téléobjectif pour faire des clichés d’exception.
Cependant, quelle que soit la période, se balader à Dyrhólaey vaut toujours le coup, alors après vous être garés à proximité du phare, vous pourrez vous balader sur les bords de la falaise en faisant attention au vent souvent tempétueux (d’ailleurs 2 personnes sont mortes en tombant en 2014). Vous pouvez aussi vous rendre un peu plus vers le sud-est où se trouvent d’immenses blocs rocheux dans un lieu nommé Háidrangur (qui culmine à 43 m).
Vous pouvez aussi vous promener plus longtemps pour partir découvrir les falaises et l’arche depuis le bas ou encore partir en randonnée vers les plages alentour pour découvrir les magnifiques paysages qui entourent Dyrhólaey comme Reynisdrangar.
L’accès à Dyrhólaey
En suivant la route 1, juste avant le village de Vik, se trouve l’Arche de Dyrhólaey. Pour vous y rendre, il faudra quitter la route 1 en arrivant près d’une grande lagune. Prenez donc la route 218 jusqu’à la fin de la route. Depuis Reykjavik, il vous faut compter 170 km, environ 87 km depuis Hella et 19 km depuis Vik.
Coordonnées GPS :
63° 40′ 25″ N
19° 13′ 07″ O
Infos pratiques sur Dyrhólaey
- Prix : Gratuit
- Horaire : Site naturel accessible toute l’année, mais sauf pendant la période de ponte